La mise à niveau en arts appliqués ne sera bientôt plus. Elle sera en effet remplacée par un tout nouveau diplôme nationale du niveau de la licence, le DNMADE. Focus sur cette nouveauté dans l’enseignement supérieur.
Voilà un vrai changement qui attend les étudiants dans le milieu artistique pour la rentrée 2019. Dès la rentrée 2019, la MANAA, mise à niveau en arts appliqués, sera supprimée. Cette formation appartenant bientôt au passé correspond à une année post-bac dédiée à l’initiation aux arts appliqués, pour former les étudiants qui ne sont pas passés par un bac STD2A à intégrer ensuite un BTS ou un DMA dans la même discipline.
Depuis 2018 déjà dans certaines académies et dans un an pour l’ensemble des établissements, ces trois diplômes distincts seront tous abandonnés pour être fusionnés au profit d’un seul et même nouveau parcours, le DNMADE (diplôme national des métiers d’art et du design). L’intérêt principal que présente ce cursus est d’octroyer le grade de licence à qui le prépare et le réussit.
Le DNMADE, qui s’imposera définitivement à la rentrée 2019, est donc un nouveau diplôme national des métiers d’art et du design d’une durée de trois ans. Le principal changement pour les étudiants reste celui de la mobilité, car les élèves pourront cumuler des points ECTS comme dans une formation diplômante classique, et ainsi avoir des équivalences pour passer d’un diplôme à l’autre sans avoir besoin de refaire une année. Aussi, les jeunes pourront plus facilement passer en second cycle et accéder au grade master après avoir validé un bac+3, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors avec l’obtention d’un BTS ou d’un DMA, de niveau bac+2.
L’abandon de la MANAA au profit du DNMADE est une décision prise pour suivre le modèle des parcours artistiques à l’étranger, pour que les étudiants français puissent retrouver le même modèle ici et hors les frontières, en cas de désir de mobilité. A savoir qu’il s’agira d’un cursus toujours très sélectif, dû à une importante demande pour un nombre de places toujours limité.
Aujourd’hui encore, les contours exacts du DNMADE restent à définir pour bon nombre d’établissements. Une transition devra donc s’opérer rapidement, et le point d’honneur va être dans un premier temps d’informer au mieux les lycéens sur ce nouveau parcours qu’ils pourront intégrer dès l’obtention de leur baccalauréat.
